samedi 9 avril 2011
Google : la Suisse demande à en faire plus dans le floutage de gueule
Par pixter le samedi 9 avril 2011, 23:18 - L'info du jour en image
samedi 12 mars 2011
La main de l’artiste
Par pixter le samedi 12 mars 2011, 14:25
L’homme célèbre le pouvoir de l’esprit, mais on oublie celui de la main. Tenez, moi, je suis peintre. Et bien je ne suis pas maître de ma main. C’est elle qui a la mainmise sur mon art. Moi, j’imagine une toile… et elle m’en peint une autre !
Je ne m’en suis pas toujours plaint. Ma main a séduit le public, sa peinture est saluée par la critique. Le succès fut rapide, gagnant haut la main la confiance des marchands. Ce triomphe l’a grisée. Je l’ai même surprise la main dans le sac en train de signer de sa propre signature : « la main de l’artiste ».
Ce coup de main sur ma signature fut à l’origine de notre différent. Nous étions à deux doigts d’en venir aux mains. Ma main désirait à tout prix s’émanciper. Moi, je ne voulais pas lui laisser la main libre.
Total : c’est elle qui prit les choses en main, un soir, tandis que je préparais mon dîner. Je confectionnais une tarte et mettais la dernière main à la pâte, quand tout à coup le malheur arriva. Alors que j’avais un couteau dans la main gauche, celle-ci n’y alla pas de main morte : elle trancha net ma main droite qui s’enfuit en sautant lestement par la fenêtre ouverte. Je n’ai jamais pu remettre la main dessus.
La perte de ma main fut un coup terrible pour moi. Ma main gauche, pourtant responsable, s’en lavait la main, prétextant que la main droite lui avait forcé la main. Remarquez, je ne la blâme pas : marcher la main dans la main avec une main qui n’en fait qu’à sa tête, ce n’est pas facile.
Je vécus une période de découragement. Mais ma femme me prêta main forte dans ces moments difficiles. Grâce à elle, je décidai de me prendre en main, et j’ai cherché une main de rechange, sur laquelle je pourrais avoir la haute main.
J’ai pensé un instant demander la main de ma femme, mais je m’aperçus que je l’avais déjà fait. Quant à celle de ma sœur, elle n’était pas disponible non plus (une histoire de zouave que je n’ai pas bien comprise). Bref, il me fallait chercher ailleurs.
Finalement, j’eus la main heureuse. Je mis la main sur ce que je cherchais. Une seconde main, bien sûr. Je l’ai payé de la main à la main, et en mains propres ! Il fallait être discret. Je l’ai achetée à un homme de main qui vendait la sienne sous le manteau. Cette main avait participé à plusieurs vols à main armée, et désirait se reconvertir. Elle rêvait depuis longtemps d’une vie d’artiste, et se frottait les mains de pouvoir profiter de cette opportunité.
Depuis ce jour, je peins enfin ce que je veux… et je ne vends plus une toile.
mercredi 9 mars 2011
La téléréalité réinvente le confessional
Par pixter le mercredi 9 mars 2011, 22:08 - L'info du jour en image
jeudi 3 mars 2011
Le clone de Devos
Par pixter le jeudi 3 mars 2011, 21:43
Petit hommage à Raymond Devos, funambule des mots...
Le clone de Devos
Un jour, on me dit :
— Devos, vous n’êtes pas immortel, faudrait voir à préserver votre talent.
Je leur dis :
— Je veux bien, mais comment ?
— Il suffit de vous cloner. On vous fait un deuxième Devos, et dès que vous êtes mort, crac, on sort la doublure.
Je dis :
— D’accord, ce sera long ?
— Pour vous non. On va vous prendre quelques cellules et le tour est joué.
— Ah, c’est magique, votre truc. Et où va-t-on me les prendre, ces cellules ?
— Dans les parties génitales… On en prend juste un bout.
— C’est délicat, qu’en même.
— Ne vous inquiétez pas, il restera encore un bout au bout du bout… Même votre pianiste est au courant !
Pour ne pas paraître plus idiot que mon pianiste, j’ai accepté.
Et le lendemain, j’avais abandonné une partie de mon corps à la science.
Neuf mois se passent, je reçois un coup de fil et on me dit :
— Devos, voudriez-vous voir votre clone ?
— J’arrive.
J’entre dans la pièce et qu’est-ce que je vois ? Un petit bébé… Minuscule… Avec la peau toute fripée… (Mimiques) Pas ressemblant quoi…
Je leur dis :
— C’est bien, mais mon public ne risque-t-il pas d’être déçu ? Ils vont se dire : hier, je l’ai rencontré, il était comme ça (Geste large), et aujourd’hui… comme ça (Taille du bébé). Ils vont lui poser des questions, c’est sûr.
— C’est prévu, il va vite prendre du poids. Voilà d’ailleurs sa courbe… Rectiligne !
(Geste oblique vers le haut)
Je dis :
— Bien… et s’il lui arrive un accident ? Je perds ma postérité.
— Aucun souci, on a de quoi faire des centaines de clones. De quoi avoir des Devos pour des siècles.
— Et si le public se lasse ?
— Si vos clones ne servent plus pour leurs dons d’artiste, ils serviront toujours pour leurs dons d’organes…
— Alors tout est bien dans le meilleur des mondes. Mais si je comprends bien, il va falloir attendre quelques années pour qu’il puisse me remplacer.
— Quelque mois tout au plus, il est sous hormones de croissance.
— C’est donc un Devos aux hormones, j’espère que cela ne gênera pas les gens…
Tout à coup, je vois le petit Devos qui pose son doigt sous l’œil droit.
— Qu’est ce qu’il fait, là ?
— Il révise ses textes, on les lui a mis dans ses poches.
Ah, ils sont très forts, ils ont tout prévu ! Alors, Mesdames, Messieurs, si je vous fais mes adieux ce soir, ce ne sera tout au plus qu’un au revoir.
jeudi 24 février 2011
Libye : un vieux client encombrant
Par pixter le jeudi 24 février 2011, 20:58 - L'info du jour en image
- Ce ne seraient pas des avions Français?
- Dans le désert, il y a beaucoup de mirages...
La vérité de l'illusion
Par pixter le jeudi 24 février 2011, 15:46
Hier j'ai médité.
J'ai vu une lumière, blanche et bleutée.
C'était d'abord un point, fixe, tout juste vibrant.
Puis tout à coup, il a explosé silencieusement, remplissant l'horizon de mes yeux fermés.
J'ai senti la lumière m'envelopper, tangible comme un voile, léger et frais.
J'ai entendu la lumière, qui me disait je suis là
Durant quelques secondes, il me sembla être attiré vers le haut, comme si des milliers de petits bras rieurs et chaleureux voulaient me soulever, m'emmener danser dans les étoiles.
Puis le noir, puis le froid.
J'ouvris les yeux, et la réalité du monde réapparut.
Ce que je voyais maintenant était réel, je le savais. Mais ce que je venais de ressentir ? Réalité, vérité ou illusion ?
L'impression d'apesanteur, elle était vrai puisque je l'ai ressentie. Qu'elle ait été réelle ou non, peu m'importe. Qu'il ne s'agisse que d'une illusion provoquée par mon cerveau, mes nerfs ou je ne sais quoi d'autre, tout cela n'enlève pas l'émotion ressentie, la joie et la légèreté profonde éprouvées. Cette émotion restera, elle illuminera encore mes prochains jour, apaisera mes angoisses.
L'émotion, cette chose évanescente mais néanmoins mesurable par ses symptômes physiques, est réelle. Elle pourra même avoir une influence sur ma vie.
Donc, toute illusion, si elle déclenche une émotion vraie
, sera alors réelle.
mercredi 23 février 2011
Faut pas blaguer avec les nouvelles technologies...
Par pixter le mercredi 23 février 2011, 16:34
J'ai jamais aimé sainé
Je touït pas
Je fessebouc pas
J'y mêle un peu
Mais maintenant je bla(u)gue !